HELPEN - ASSOCIATION RECONNUE D'INTERET GENERAL - LUTTE CONTRE LE HARCELEMENT MORAL ENTRE PERSONNELS DE L'EDUCATION NATIONALE
Virés du "collectif" Les Stylos Rouges - Quand les Stylos Rouges censurent et insultent...
Ces derniers jours, HELPEN a fait l’objet d’une mise à l’écart brutale d’un collectif se revendiquant de la défense de l’École et du débat critique. L’épisode pourrait sembler anecdotique. Il ne l’est pas. Il constitue au contraire un révélateur saisissant des mécanismes que nous dénonçons quotidiennement aux côtés des agents victimes de harcèlement moral et d’inaction institutionnelle.
Helpen
12/22/20254 min read
Quand les méthodes que nous combattons se retournent contre nous : la censure violente des Stylos Rouges
Ces derniers jours, HELPEN a fait l’objet d’une mise à l’écart brutale d’un collectif se revendiquant de la défense de l’École et du débat critique. L’épisode pourrait sembler secondaire. Il ne l’est pas. Il constitue au contraire un révélateur saisissant des mécanismes que nous dénonçons quotidiennement aux côtés des agents victimes de harcèlement moral et d’inaction institutionnelle.
Les faits doivent être posés clairement.
Tout a commencé lorsque nous avons publié, sur les réseaux sociaux, le compte rendu de notre réunion officielle avec le ministère de l’Éducation nationale. Ce document n’était ni promotionnel ni polémique. Il rendait compte d’un échange institutionnel, de constats partagés et de propositions portées publiquement. Très rapidement, un flot de commentaires haineux est apparu, émanant quasi exclusivement de comptes anonymes.
Les accusations ont suivi un schéma désormais tristement classique : nous aurions « fait notre publicité », nous ne serions « même pas professeurs », nous serions « à la solde des IPR ». Aucun argument de fond, aucune discussion sur le contenu du compte rendu. Très vite, les attaques ont quitté le terrain des idées pour devenir personnelles : messages de haine, mises en cause individuelles, diffamation, notamment par messages privés sur Facebook.
Dans un premier temps, un administrateur du groupe concerné a bloqué la publication ainsi que nos messages. Presque aussitôt, un autre compte anonyme nous a accusés publiquement d’avoir nous-mêmes censuré les commentaires, inversant ainsi les responsabilités. À partir de là, le déferlement s’est accéléré : toute personne tentant de relayer notre publication sur Facebook a été immédiatement prise à partie, attaquée, intimidée.
Voilà la réalité des pratiques du collectif dit « des stylos rouges », de l’administrateur se présentant sous le nom de Prof HG Blois, et de quelques autres individus aisément identifiables par l’usage systématique de pseudonymes. Silence initial, censure, puis inversion accusatoire et harcèlement collectif : la mécanique est connue. S'ajoute à cela la lâcheté des anonymes derrière leur clavier...
Ce qui frappe, ce n’est pas seulement la violence des attaques. C’est leur parfaite similitude avec les méthodes que nous dénonçons dans l’institution. Absence de réponse, pression, disqualification, accusations mensongères, puis mise au ban. C’est exactement ce que décrivent, jour après jour, les agents victimes de harcèlement moral dans l’Éducation nationale.
Ce constat est profondément inquiétant. Il montre que ces pratiques ne sont pas l’apanage de certaines strates administratives. Elles traversent aussi des espaces militants qui prétendent pourtant les combattre. Cela dit beaucoup de la difficulté du combat à mener, et de la résistance que rencontre toute parole qui refuse les logiques de clan, de contrôle idéologique ou de confort militant.
Depuis six mois, HELPEN a pourtant fait le choix du dialogue. Chaque mois, sans exception, nous avons contacté l’ensemble des organisations syndicales. Sans posture, sans attaque, sans exclusive. À ce jour, deux d’entre elles ont accepté d’ouvrir un échange réel. Ce n’est pas suffisant, mais c’est déjà une preuve : le travail collectif est possible lorsque la bonne foi existe.
Nous restons pleinement disponibles pour toutes et tous les camarades syndicalistes qui considèrent que la défense des agents, de leur santé mentale et de leur dignité professionnelle est un combat collectif. Un combat qui ne se gagne ni à coups de slogans, ni dans des espaces verrouillés où toute contradiction est éliminée.
Il faut aussi avoir le courage de nommer une réalité dérangeante : certains ont trouvé une zone de confort. Une zone où l’on multiplie les discours radicaux tout en évitant soigneusement l’épreuve du réel. Une zone où l’on préserve sa place, son image, parfois ses intérêts matériels, en fermant les yeux sur des pratiques que l’on condamne officiellement. Les salaires, pas la dignité. Comme s'ils croyaient vraiment que les salaires allaient augmenter... Nous sommes le Père NoHelpen, pour notre part : non au Harcèlement Entre Les Personnels de l'Education Nationale !
Les belles promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. La défense des agents ne se fait pas dans le déni, ni dans l’entre-soi, ni dans l’intimidation. Elle se fait sur le terrain, dans la durée, au prix parfois de l’inconfort, de l’exposition et du conflit.
Ce qui nous est arrivé n’est donc pas un accident. C’est un révélateur. Il montre à quel point la culture du silence, de l’exclusion et de l’inversion accusatoire est profondément enracinée. Il montre aussi pourquoi le combat que nous menons est indispensable.
Défendre des agents, parfois malgré eux, parfois contre leurs propres peurs, parfois contre des structures censées les représenter, exige de la lucidité, de la constance et du courage. Cela exige aussi de tenir bon lorsque les méthodes que nous combattons se retournent contre nous.
Nous continuerons. Sans bruit inutile, sans posture victimaire, mais sans reculer. Parce que renoncer serait donner raison à celles et ceux qui pensent que le silence, la peur et le mensonge finiront toujours par l’emporter.
Et parce que nous croyons, envers et contre tout, que la défense de la dignité des agents de l’Éducation nationale mérite mieux que des exclusions anonymes, des campagnes de haine et des procès d’intention.
Le combat est difficile. Il est parfois ingrat. Il est pourtant indispensable.












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