HELPEN - ASSOCIATION RECONNUE D'INTERET GENERAL - LUTTE CONTRE LE HARCELEMENT MORAL ENTRE PERSONNELS DE L'EDUCATION NATIONALE
L’Éducation nationale : beaucoup de com, peu d’action
Depuis des années, les discours officiels de l’Éducation nationale rivalisent de bienveillance. On parle de “qualité de vie au travail”, de “prévention du harcèlement”, de “plan d’accompagnement des personnels”, ou encore de “cellules d’écoute”. Sur le papier, tout semble aller dans le bon sens. Mais sur le terrain, les personnels en souffrance continuent de crier dans le vide.
Helpen
10/29/20253 min read


Une institution qui communique beaucoup, mais n’agit pas
Les rectorats et le ministère multiplient les campagnes, les slogans, les protocoles et les cellules d’écoute. Chaque crise médiatique donne lieu à un plan d’action, un communiqué, une promesse de formation ou une nouvelle circulaire.
“Les mots ne suffisent plus. La souffrance des agents exige des actes."
Mais ces outils ne traitent jamais la racine du problème : le déni institutionnel face à la souffrance de ses propres agents. La communication sert souvent à désamorcer les critiques plutôt qu’à protéger les victimes.
Des agents laissés seuls face à la souffrance
Les témoignages affluent, d’un rectorat à l’autre :
Harcèlement moral, souvent ignoré ou minimisé ;
Inertie institutionnelle, où les signalements s’enlisent ;
Promotions accordées à des responsables pourtant visés par des plaintes ;
Passivité généralisée, où chaque service se défausse ;
Et trop souvent, retournement de situation : la victime devient coupable.
“On protège la structure, pas les personnes.” Les victimes sont isolées, mises au placard, parfois discréditées. Dans certains cas, les enquêtes internes deviennent à charge — au nom d’une paix hiérarchique illusoire.
Un système d’autoprotection bien rodé
Pourquoi rien ne change ? Parce que l’Éducation nationale fonctionne comme un système clos, où la hiérarchie se protège avant tout.
Admettre une faute, c’est risquer d’engager la responsabilité de l’administration — donc on nie, on temporise, on déplace.
Les rectorats se réfugient derrière les textes, les inspecteurs derrière les procédures, et les cellules d’écoute n’ont aucun pouvoir réel d’action. Résultat : un simulacre d’accompagnement.
Pendant ce temps, les agents s’effondrent. Burn-out, arrêts maladie, démissions : le coût humain est immense. Et le silence, lui, persiste.
La souffrance systémique : un angle mort institutionnel
La souffrance n’est plus perçue comme un signal d’alerte, mais comme un problème à faire taire. Celui ou celle qui souffre dérange. Plutôt que de chercher à comprendre, on écarte, on déplace, on discrédite.
Cette culture du déni nourrit l’impunité : les comportements abusifs sont tolérés, parfois récompensés. Et chaque nouvelle injustice renforce la défiance et la peur. “Quand le courage de parler devient une faute, c’est le système tout entier qu’il faut interroger.”
Des mots à la mode, des actes absents
Les sigles fleurissent : QV(C)T, RPS, “bienveillance institutionnelle”.Des concepts essentiels, mais vidés de leur sens. Dans les faits, quand un agent souffre, la hiérarchie produit des rapports, pas des solutions.
Réunions, formulaires, expertises… Mais aucune réparation, aucune reconnaissance, aucune action. C'est de l'hypocrisie que de parler de qualité de vie au travail, sans parler de la prévention des risques psychosociaux. C'est de l'hypocrisie et de l'incompétence.
Récemment, nous avons écrit à une conseillère technique, responsable académique des services sociaux en faveur des élèves et des personnels auprès de la rectrice de l'académie de Dijon, pilote académique santé mentale dans l'académie de Dijon, pour lui signaler des urgences. Elle a bloqué notre adresse courriel pour ne plus recevoir nos messages informatifs, sans ne jamais nous répondre évidemment. Voilà le vrai visage de l'inaction institutionnelle.
Et quand les médias prennent le risque de dénoncer l'inaction institutionnelle au plus haut niveau, la seule réponse est toujours la même. Promotion, promotion, promotion, jusqu'aux plus hautes fonctions de l'Etat. Extrait de Médiapart : Loin d’avoir profité de sa « suspension » de Matignon pour exfiltrer Olivier Brandouy, son conseiller « éducation » polémique, il vient de le renommer au sein de son cabinet. À la mi-septembre, le CV de cet inconnu du grand public a pourtant déclenché une bronca en raison de sa gestion calamiteuse, comme ancien recteur, de l’une des plus graves affaires de violences sexuelles survenues récemment dans un lycée public.
Helpen : redonner une voix à ceux que l’on veut faire taire
Face à cette inertie, Helpen agit. L’association accompagne, soutient et défend les personnels victimes de harcèlement, d’injustice ou de souffrance institutionnelle. Elle dénonce la machine administrative qui broie des carrières et détruit des vies.
Notre objectif : contraindre l’institution à se regarder en face.
Reconnaître sa responsabilité, c’est le premier pas vers le changement. Helpen s’appuie sur des témoignages, un réseau d’écoute et un travail de plaidoyer auprès des institutions pour faire émerger une vraie culture de la responsabilité.
Agir ensemble
L’Éducation nationale a besoin d’un sursaut collectif. Les personnels n’attendent pas des mots, ils attendent des actes.
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Chaque voix compte. Chaque témoignage brise un peu plus le mur du silence. Chaque don aide à protéger ceux qui n’ont plus la force de se défendre seuls.
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