HELPEN - ASSOCIATION RECONNUE D'INTERET GENERAL - LUTTE CONTRE LE HARCELEMENT MORAL ENTRE PERSONNELS DE L'EDUCATION NATIONALE

Relance après l'entretien à la DGRH, huit dossiers d'adhérents transmis... où en-est-on ? Vigilance maintenue

Helpen défend les agents, et agit individuellement et collectivement auprès des acteurs publics. Le bureau de l’association HELPEN relance la DGRH pour la troisième fois aujourd'hui, après avoir été reçu en mai à la Direction Générale des Ressources Humaines du Ministère de l’Éducation nationale, à notre demande, après plus d’un an d’attente. Depuis, pas de réponse, ni sur les projets, ni sur les dossiers d'adhérents en grande souffrance.

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Helpen

10/15/20253 min read

Huit dossiers d'adhérents transmis... où en est-on ? Inaction institutionnelle : il est temps d’agir.

Le 14 mai 2025, une délégation de l’association HELPEN Éducation nationale était reçue au ministère de l’Éducation nationale, par la Direction Générale des Ressources Humaines (DGRH).

Étaient présents : M. Guillaume Aujaleu, chef du service des politiques sociales, M. Jean-Paul Tenant, chargé de mission pour la qualité de vie au travail (QVT)

VOIR LES CONCLUSION DE L'ENTRETIEN DE MAI 2025 ICI

Cet entretien, attendu de longue date, s’était déroulé dans un climat d’écoute réelle et d’ouverture. Nous avions salué la création d’une structure ministérielle dédiée à la qualité de vie au travail, et échangé sur des mesures concrètes pour lutter contre le harcèlement moral et les dérives administratives.

Nous avions également remis huit dossiers d'agents membres de l'association Helpen, et avions invité nos interlocuteurs à agir promptement sur ces cas. De toute évidence, rien ne s'est produit pour ces huit agents.

Helpen défend les agents, et agit individuellement et collectivement auprès des acteurs publics.

Cinq mois plus tard : silence total.

Aucune réponse, aucun suivi, aucune mesure concrète. Pendant ce temps, les drames se répètent, les agents s’effondrent, les familles se battent, et l’institution continue de répondre par le silence.

Les récentes affaires médiatisées ont révélé ce que nous dénonçons collectivement depuis des mois, des années : un système où la responsabilité se dilue, où les alertes sont minimisées, et où la souffrance administrative reste sans réponse.

Ce que nous avons proposé (et qui reste sans suite)

1. Un RSST numérique national

Signalement en ligne, sécurisé, traçable, avec remontée directe vers le ministère et les représentants du personnel, un outil de pilotage transparent, enfin digne d’un service public. Un peu comme notre Intranet Helpen.eu, en ligne depuis 20 jours, sans le moindre accroc, sans le moindre budget, sans la moindre aide financière de la part du Ministère que ce dispositif entend servir... C'est parce que c'était difficile que nous l'avons fait !

2. Un soutien réel aux RH de proximité

Une hotline nationale pour les situations sensibles, un accueil physique et humain des agents en souffrance. Parce que la sociovigilance passe aussi par la cohésion.

En résumé, la sociovigilance, c'est selon notre partenaire Souffrance et Travail "Coordonner les réponses via une gouvernance unifiée et un portail centralisé de signalements ; Intervenir sur le terrain par des équipes pluridisciplinaires capables d'accompagner entreprises et travailleurs".

3. Un renforcement de la médecine de prévention

Plus de moyens, plus d’indépendance, et une prise en compte effective de leurs avis médicaux.

4. Une réforme du droit administratif pour protéger les agents fragilisés

Interdiction des convocations abusives pendant les arrêts maladie, fin du silence administratif sur les demandes de protection fonctionnelle : une réponse motivée dans les deux mois.

5. Une Charte éthique des services RH

Neutralité, équité, bienveillance et primauté de la santé morale et physique de chaque agent.

En conclusion...

Les engagements de mai ne peuvent pas rester lettres mortes. L’inaction n’est plus tenable : elle tue à petit feu, moralement et parfois physiquement.

Le respect de la loi ne suffit plus. Il faut du courage administratif, de la vigilance éthique et surtout de l’humanité. HELPEN continuera à faire entendre la voix des victimes, à documenter les dérives, et à proposer des solutions concrètes. Mais il appartient désormais au ministère de passer des mots aux actes.

Chaque jour qui passe sans réponse est une faute morale.

HELPEN n’est pas un groupe de pression, mais un acteur d’intérêt public. Nous ne demandons ni privilège ni reconnaissance — seulement que les droits fondamentaux des agents soient respectés. Helpen défend les agents, et agit individuellement et collectivement auprès des acteurs publics.

VOIR LES CONCLUSION DE L'ENTRETIEN DE MAI 2025 ICI