HELPEN - ASSOCIATION A BUT NON-LUCRATIF DE LUTTE CONTRE LE HARCELEMENT MORAL ENTRE PERSONNELS DE L'EDUCATION NATIONALE
Fiche 4 - Responsabilité légale et morale des SYNDICATS dans les situations de harcèlement moral au sein de l’Éducation nationale
Dans les cas de harcèlement moral au sein de l’Éducation nationale, les syndicats ont également une responsabilité légale et morale, particulièrement lorsque la victime est à jour de ses cotisations. Lorsque les syndicats négligent leurs obligations ou minimisent les plaintes, cela contribue à un climat d’impunité, car personne n’osera aider la victime, puisque même le syndicat s’en moque. L’inaction permet aux harceleurs de poursuivre leurs agissements, aggravant la souffrance des victimes. Les enquêtes bâclées ou classées sans suite contribuent à renforcer l’isolement de la victime et à dégrader le climat professionnel, entraînant des conséquences psychologiques graves.
FICHES D'AIDE
Helpen
9/20/20242 min read
Nous voilà dans le vif de la problématique du harcèlement ! Laissez-moi étoffer ma réponse en intégrant des cas concrets sur les fiches 3 à 9, notamment lorsque les acteurs protègent les harceleurs ou négligent leurs responsabilités, ainsi que les conséquences d’une enquête bâclée ou d’une réponse insuffisante des différents intervenants. Ici, la responsabilité des syndicats, s’ils n’agissent pas concrètement.
Syndicats : Responsabilité lorsqu’ils protègent les harceleurs ou négligent leur devoir
Responsabilité légale et morale :
• Protection des harceleurs : Il arrive parfois que les syndicats, au lieu de défendre la victime, soutiennent les harceleurs, notamment en cas de proximité personnelle ou idéologique avec eux, ou pour maintenir l’harmonie entre leurs membres. Si un syndicat utilise son influence pour protéger des harceleurs ou minimiser des plaintes, il trahit sa mission fondamentale qui est de défendre les droits des travailleurs, y compris ceux des victimes de harcèlement.
• Négligence ou inaction : Lorsqu’un syndicat refuse d’intervenir dans un dossier de harcèlement, soit en raison d’une stratégie de minimisation, soit par crainte d’affronter la direction, il peut être perçu comme manquant à son devoir d’assistance. Le syndicat est censé accompagner les victimes dans leurs démarches et les protéger contre d’éventuelles représailles.
S’entendre dire par un responsable juridique d’un grand syndicat « vous vous battez contre des moulins » n’est pas une réponse digne de la part d’un conseiller juridique au sein d’un grand syndicat quand l’interlocuteur est notoirement en grande souffrance.
Conséquences de l’inaction :
• Isolement de la victime : En ne défendant pas la victime, le syndicat laisse l’individu isolé, sans soutien institutionnel, face à l’administration et aux harceleurs. Cela peut aggraver la situation de harcèlement en donnant un signal que la victime est vulnérable.
• Perte de crédibilité : Les syndicats qui échouent à intervenir dans des cas de harcèlement perdent leur crédibilité auprès des employés, ce qui peut mener à une baisse de confiance et de participation de leurs membres.
Conclusion
Dans le cadre du harcèlement moral au sein de l’Éducation nationale, chaque acteur a une responsabilité clairement définie. Lorsque ces acteurs protègent les harceleurs ou négligent leurs obligations légales et morales, ils contribuent à l’aggravation de la situation, créant un climat d’impunité et intensifiant la souffrance des victimes. L’inaction à tous les niveaux – témoins, syndicats, administration, services médicaux, rectorat, justice et police – peut avoir des conséquences dévastatrices sur la victime, tant sur le plan psychologique que professionnel.